Flore & Faune

Cerf de Berbérie

Dans le cadre du projet maroco-allemand, un programme de réintroduction du cerf de Berbérie (Cervus elaphus var. barbarus) a été lancé en 1994. Cet animal aurait disparu du Moyen Atlas septentrional il y a deux ou trois siècles. Pour commencer, en 1994, huit individus ont été introduits dans une réserve de 1,5 hectares, six femelles et deux mâles. Ils étaient originaires de Tunisie. A leur arrivée au Parc, deux femelles ont trouvé la mort probablement pour des raisons de transport. En 1995, dix têtes ont été recensées. Aujourd’hui, soixante et onze individus parcourent une réserve bien plus étendue que celle d’origine, sa superficie est de cinq cent hectares. Le petit enclos de 1,5 hectares, se situant au bord de la route qui traverse le Parc est inclut dans la réserve actuelle. Il est utilisé pour exposer les animaux au public et pour étudier leur comportement.

Cerf de Berbérie

Aigle de Bonelli

Écureuil de Berbérie

Sanglier (Sus scrofa barbarus)

Chêne zeen

La flore et la faune

La panthère (Panthera pardus), la Hyène rayée (Hyaena hyaena), et le Lynx caracal (Felis caracal) sont considérés comme disparus du Parc National de Tazekka.

La diversité des écosystèmes forestiers du parc offre des habitats riches et variés pour diverses espèces animales.

La faune des vertébrés du Parc National de Tazekka est représenté par diverses espèces de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens.

Les mammifères sont représentés par le sanglier (Sus scrofa barbarus), occupant tous les massifs boisés du parc, le Porc épic (Hystrix cristata), la Loutre (Lutra lutra), la Genette (Genetta genetta), le Lièvre (lepus capensis), le Lapin (oryctolagus cuniculus), le hérisson (Erinaceus algirus), le grand et le petit Rhinolophe (Rhinolophus), ainsi que l'Ecureuil de barbarie (Atlantoxerus getulus), le Chacal (Canis aureus) et le Renard (Vulpes Vulpes).

D'un vol majestueux et splendide, les rapaces sont représentés par plusieurs espèces notamment le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus), la Circaète jean-le-blanc (Circaetus gallicus), l'aigle de Bonelli (Hieraeetus fasciatus), le Faucon pèlerin (falco peregrinus). et la chouette chevêche (Athene noctua).

La perdrix gambra (Alectoris barbara) trouve sa quiétude dans les matorrals de chêne vert, alors que la vaille des blés (coturnix coturnis) et la tour tourelle des bois (streptopelia turtur) rendent visite au parc National chaque année.

D'autres espèces nichent régulièrement dans les limites du Parc national telles que : le Martinet alpin (apus melba), le Rollier d'Europe (Coracins garrulus), et le Pic vert (Picus viridis).

Les passereaux sont très nombreux et sont représentés par plusieurs espèces notamment : les Bulbuls (Pycnonotus barbarus), les Fauvettes (Sylvia melanocephala), le Rouge-gorge (Erithacus rubecula), la Mésange bleue (parus caeruleus) le Pinson des arbres (Fringilla coelebs africana) et le Geai des chênes (Garrulus glandarius).

Dans les milieux boisés et rupestres les amphibiens et les reptiles sont représentés par 28 espèces dont 3 reptiles sont endémique du Maroc Psammodrome microdactyle (Psammodromus microdactylus), Orvet du Maroc (Ophisaurus koellikeri), et Amphisbène cendré (Blanus tingitanus).

On retrouve parmi les amphibiens, la Salamandre tachetée d'Afrique du Nord. (Salamandra salamandra algira), et le crapaud accoucheur d'Afrique du Nord (Alytes obstericans maurus), dans sa station la plus proche de la limite sud de l'espèce.

Faune

Le Parc National du Tazekka offre une grande diversité floristique, aussi bien par ses formations forestières remarquables mais aussi par son grand nombre d’espèces de plantes vasculaires. La végétation du massif se répartie en fonction de son affinité aux différents bioclimats présents dans le Parc.

Parmi les essences forestières majeures, le cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica), qui coiffe le sommet du massif du Tazekka et constitue un écosystème remarquable qui mérite depuis plus de cinquante ans sa conservation. Les peuplements de chênes couvrent la plus grande partie du Parc. Du plus au moins abondant en terme d’occupation de l’espace, le chêne vert (Quercus rotundifolia) qui occupe la zone calcaire de la partie orientale du Parc, le chêne liège (Quercus suber) produisant du liège de haute qualité et dont les peuplements sont localisés dans toute la partie du substrat acide à des niveaux d’altitude situés au-dessous de la zénaie et de la cédraie. En troisième position, vient le chêne zeen (Quercus faginea) observé sur les flancs et vallons du massif du Tazekka, dans la partie orientale du Parc. Enfin, le chêne kermès (Quercus coccifera) est l’espèce la moins représentée, ses peuplements sont visibles à la périphérie du Parc, au-dessous de Ras El Ma.

Les essences arborescentes qualifiées de secondaires par les forestiers sont également importantes du point de vue de leur diversité et de leur contribution dans l’équilibre écologique des espaces boisés. La même remarque peut être faite pour les espèces arbustives et herbacées. Parmi les essences secondaires, on trouve le genévrier oxycèdre (Juniperus oxycedrus), mélangé avec les espèces forestières majeures précitées. L’arbousier (Arbutus unedo) est lui aussi très abondant.

L’olivier sauvage (Olea oleaster), le caroubier (Ceratonia siliqua), le houx (Ilex aquifolium), les frênes dimorphe et oxyphylle (respectivement Fraxinus xanthoxyloides, F. angustifolia), le thuya (Thuja occidentalis) sont présents uniquement sous forme de tâches.

L’examen des structures de végétation et leur répartition biogéographique en relation avec les données bioclimatiques conduit à la définition des étages de végétation. Ces structures de végétation se répartissent entre le plafond du thermoméditerranéen (suberaie de la partie occidentale du Parc et chênaie verte de basse altitude, au-dessous de 1000 mètres) et le plancher du montagnard méditerranéen (cédraie du sommet du Tazekka, entre 1900 et 1980 mètres d’altitude).

Cèdre de l'Atlas

Flore

Raccourcis